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L'espoir de Dieri

L'espoir de Dieri
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5 juillet 2005

Produits d'exploitation, BFR et compte d'exploitation

12. Produits d’exploitation

Compte tenu des principaux produits retenus par le producteur, de la surface cultivée, des rendements espérés et des prix de vente, le produit d’exploitation est estimé comme suit :

 

Volet agricole :

 Sur demande

Volet prestation :

 Sur demande

13. Besoin en fond de roulement

 

Compte tenu de la nature des activités de culture qui ont lieu sur 2 saisons, il y a lieu de prévoir 6 mois de fond de roulement, de même pour l’activité de prestation immédiatement source de revenu, il y a lieu de prévoir trois mois de charges.

Sur demande

Schéma de financement

Sur demande

Echéancier de prêt

Sur demande

14. Compte d’exploitation

 Sur demande

 

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5 juillet 2005

Etude technique et évaluation du projet

10. Etude technique

L’exploitation est constituée d’un périmètre de 50 ha, d’un canal de clôture, d’un canal d’amenée d’eau, de bâtiments d’exploitation et d’infrastructures d’irrigation. Les investissements comprennent :

 

11.1 Les immobilisations

Ce sont les aménagements, le matériel d’exploitation et de transport, les bâtiments d’exploitation, l’outillage de l’atelier et le groupe électrogène, le matériel d’irrigation et de pompage, l’équipement bureautique.

 

11.2 Les aménagements

- un canal de clôture du périmètre soit environ 4 Km avec une digue.

- un canal d’amenée d’eau de 1 KM.

- Des boisements : ils longent la clôture sur les 4 rangs avec un rang d’acacia mélifera, un rang d’eucalyptus et deux rangs de Parking Sonia. Les brises vents inter parcellaires seront en Leucenia et Ricinus. Le nombre total de plants est de 40 000.

- Une alimentation du périmètre à partir du lac constitué d’un moteur et d’une pompe.

- La station de pompage et de filtration : elle est équipée d’un moteur et de deux pompes de 230 m3/h de débit.

- Le réseau d’irrigation est composé :

· d’une canalisation principale de 1000 m comportant 12 bornes d’irrigation. Chaque borne est équipée d’un régulateur de pression et de deux vannes de 3 ‘’.,

· d’une canalisation en polyéthylène desservant chaque parcelle,

· de lignes de goutteurs et accessoires dont les caractéristiques sont : longueur : 125 m, espacement entre les goutteurs : 0,4 mètres, débit : 2 litres à l’heure et de type : T Tape 16/2I/H/0.4.8ml,

· d’un lotissement parcellaire composé de 80 parcelles de 125 m de long et de 50 m de large,

· d’une plateforme regroupant les bâtiments d’exploitation.

11.3 La production

La production s’étale sur deux saisons :

- une saison froide, consacrée à la culture de la tomate industrielle,

- une saison sèche consacrée à l’arachide de bouche.

La culture de la patate douce s’étale sur deux saisons.

 

Assolement

 

 

 

 

D’une année à un autre, les cultures changent de sol. Les zones d’extension permettent de laisser en jachères pour éviter l’épuisement des sols.

 

 

Matière premières et fournitures consommées

Les matières premières et fournitures consommées sont les semences, les engrais, les produits phytosanitaires, le carburant et les lubrifiants.

Les différentes quantités d’intrants utilisés ont été conseillées par le CD ISRA.

11. Evaluation du projet

12.1 Investissements et amortissements

 

Sur demande

 

 12.2 Matières premières et consommables

Sur demande

 

12.3 Frais de personnel

Le personnel nécessaire au fonctionnement de l’exploitation est :

- 1 Directeur d’exploitation

- 1 Chef d’exploitation

- 3 Techniciens horticoles

- 1 Mécanicien

- 1 Chauffeur

- 3 Gardiens

- Tacherons et journaliers selon les périodes

- 1 Chef de prestation

- 4 conducteurs d’engin

Les frais de personnel sont donc évalués comme suit :

Sur demande

 

 

 

 

12.4 Autres charges

Sur demande

 

5 juillet 2005

Production et commercialisation

1. Production et commercialisation

En ce qui concerne la production, les objectifs de récolte portent essentiellement sur les produits suivants :

10.1 La tomate fraîche

Le marché

La capacité des usines de fabrique de tomate concentrée, installées dans la région est de 100 000 tonnes. Les besoins de production sont estimés à 9 000 tonnes de double concentré soit 54 000 tonnes de tomates fraîches.

La production de ces dernières années est nettement inférieure aux besoins. La production et la vente de tomate sont dors et déjà assurées par un contrat d’achat qui va lier le producteur à l’usine au même titre que les autres qui cultivent la tomate dans la région.

Ainsi, ce contrat fixe les obligations réciproques entre le producteur et l’industriel concernant notamment la conduite et la culture. L’industriel fournit tous les conseils techniques pour une bonne maîtrise des opérations.

Le producteur, de son côté, s’engage à respecter les conseils techniques de l’industriel concernant : 

§ le respect du calendrier cultural,

§ l’emploi des variétés de tomates et d’engrais préconisés,

§ l’exécution des traitements phytosanitaires,

§ la conduite de l’irrigation.

 

 

Calendrier cultural de la tomate

Pépinière : le 1er septembre, il s’agit d’une petite superficie sur laquelle le producteur fait pousser les semences destinées à être repiquées.

Repiquage : les plants obtenus dans la pépinière sont repiqués au mois d’octobre.

Récolte : elle est prévue environ 90 à 100 jours après le repiquage et se situe dans la 2ème moitié du mois de janvier.

Variétés utilisées : principalement le Rio Fuego qui a fait ses preuves grâce à sa résistance aux maladies présentes dans la région.

Commercialisation et production

Le producteur s’engage à commercialiser auprès de l’industriel l’essentiel de sa production de tomate sur la base d’un rendement fixé d’accord partie.

L’industriel s’engage également à acheter toute la production livrée par le producteur.

Le producteur s’engage aussi à ne fournir que des tomates mûres, rouges et saines. Toutefois, il peut écouler librement 5 à 10% de sa production sur le marché local s’il le désire. En ce qui concerne le règlement, l’industriel s’engage à payer la valeur de la production livrée dans les délais prévus par le contrat négocié entre lui et le producteur (entre 45 et 90 jours).

Le contrat fixe le prix au kg sur site ou livré à l’usine ainsi que le délai de livraison.


10.2 Arachide de bouche

Le marché

La culture de l’arachide de bouche connaît un essor considérable ces dernières années. Le marché intérieur et extérieur est très étendu. La production est très développée dans la région de Saint-Louis en condition irriguée. Le marché local est très intéressé par le produit frais en coque vendu entre 350 et 400 F le kg bord champ. L’arachide fraîche est un produit très prisé par les Sénégalais et les populations de la sous région qui la consomment grillées.

Le marché extérieur est maîtrisé par la NOVASEN qui l’exporte vers l’Europe et le Magreb.

Calendrier cultural

Il existe deux périodes dans l’année :

- Culture de contre saison en irriguée

Semis : du 1er au 15 mars

Récolte : 30 juin au 31 juillet

- Culture hivernale sous pluie : du 1er juillet au 30 octobre

Dans la région de Saint-Louis, l’installation tardive des pluies peut perturber le calendrier. Il est donc conseillé de démarrer le semis avec de l’irrigation avant l’installation effective de l’hivernage.

Il est à noter que la paille d’arachide constitue aussi un produit très prisé pour le bétail vendu partout au Sénégal et exporté dans la sous région.

 

10.3 La patate douce

La culture de la patate douce connaît un développement extraordinaire. De la culture de décrue pratiquée depuis toujours le long du fleuve, on a réussi à développer la culture de la patate douce en irriguée. La production est estimée à 25 000 tonnes.

Le produit est consommé dans le pays et essentiellement en Mauritanie, pays où sont exportés 50% de la production/

D’après les résultats des essais de l’institut technologique alimentaire (l’ITA), la patate douce peut entrer dans la composition de plusieurs produits alimentaires (biscuit, farine,…). Ces résultats peuvent nourrir de sérieuses perspectives à la culture de la patate douce. En attendant, la consommation nationale du produit est très importante.

Calendrier cultural

La patate douce est produite toute l’année. Les meilleurs rendements sont cependant obtenus de décembre à juillet.

Pépinière : la plantation a lieu d’octobre à novembre.

Plantation : de décembre à fin février. Toutefois, la plantation est possible toute l’année.

Récolte : les plus importantes sont de juin à août.

Commercialisation

La meilleur période se situe entre juillet et décembre où les prix augmentent sans arrêt à la faveur de la rareté des autres produits maraîchers. Pendant cette période, le prix passe de 60 F le kg à 100 F le kg.
 

10.4 Diverses autres cultures

Les autres cultures choisies sont le piment, le gombo et le melon. Elles sont cultivées en contre saison, du mois de décembre au mois de juillet pour le melon et le piment et du mois de mars au mois d’octobre pour le gombo.

4 juillet 2005

But et justification du projet

Les objectifs généraux du présent projet portent sur :

- la promotion des productions agricoles nationales

- la lutte contre le chômage des jeunes et l’exode rural 

- l’aide des aux paysans pour développer une agriculture mécanisée

Les objectifs spécifiques visés comprennent :

- La participation effective des jeunes dans la réalisation des grands projets nationaux.

- Le renforcement de l’esprit d’initiative des jeunes à travers l’entreprenariat agricole pour la lutte contre le chômage et le désœuvrement.

- L’impulsion de la vulgarisation des techniques de production appropriées pour la mise en valeur de l’ensemble des terres de la vallée avec des activités à haute valeur commerciale.

- Le développement et la sécurisation des productions agricoles nationales en vue de l’autosuffisance alimentaire.

- L’aide aux paysans pour des travaux d’aménagement de terrain et de préparation mécanisée.

- La conservation de l’environnement et la lutte contre la désertification à travers le reboisement et la fixation des dunes.

La jeunesse, couche majoritaire de la population sénégalaise, constitue un potentiel important dont la mobilisation à travers les activités lucratives peut contribuer à accélérer le développement économique et social du pays et éviter l’exode rural vers les grandes villes.

4 juillet 2005

Stratégie d'exploitation et contexte

La prestation consistera à faire des travaux d’aménagement de terrain (nivellement, digues et canaux), de préparation des terrains pour la culture, de transport, de récolte, pour les paysans.

L’exploitation agricole commencera par :

§ La production maraîchère basée sur le principe d’assolement et de rotation des spéculations (tomate, arachide de bouche, patate douce.)

§ La protection de l’environnement basée notamment sur la mise en place d’une bande de protection périphérique autour du périmètre (acacia, malifère, prosopis, eucalyptus) et l’installation de brise vent inter parcellaires en double ligne (leucania et ricinus).

Le projet est localisé dans le département de Dagan, région de Saint Louis dont les caractéristiques physiques et socio économiques se présentent comme suit :

§ Les moyennes pluviométriques et les jours de pluie ne dépassent pas respectivement 300 mn et 24 jours par an.

§ Les températures varient entre 22,5°C et 39,7°C et les périodes les plus chaudes coïncident généralement avec les mois de mai (38°C) et octobre (37,5°C).

§ La végétation naturelle est constituée de savane arborée où les acacias et les calotropis procera occupent une large place.

§ Les types de sols de la zone du projet entrent dans les 2 grandes catégories ci-après :

- les sols bruns sub-arides se distinguent par leur faible teneur en matières organiques.

- Les sols ferrugineux tropicaux, non ou peu lessivés, sont sablonneux et bien drainés. Ils conviennent à des cultures irriguées (légumes et arboricultures fruitières)

§ La population du département de Dagana est estimée à environ 221 267 habitants dont 59% de moins de 20 ans et 52,6% de femmes. Il convient de signaler que 77% de la population vit d’activités agricoles.

§ Les principales activités économiques de la zone du projet tournent autour de l’agriculture pluviale et irriguée et de l’élevage. Les activités de pêche sont timidement menées dans le lac de Guiers.

§ A cause, notamment, des effets néfastes de la sécheresse, un phénomène de migration à l’intérieur et à l’extérieur du pays se développe de plus en plus particulièrement chez les jeunes.

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4 juillet 2005

Le projet

3.1 Le promoteur

M. Sory CAMARA est un opérateur économique habitant le village de Ngnith où il tient une grande surface agricole de 50 hectares.

3.2 Présentation du projet

Le présent projet a pour objet l’installation d’un périmètre agricole de 50 hectares et la réalisation de prestations agricoles.
Le projet est sis dans la communauté rurale de Ross Béthio.

3.3 Description du projet

Le projet comprend 2 volets :

La réalisation de prestations de services dans le domaine agricole qui nécessite peu de fond de roulement initialement et permet des revenus immédiatement.

La production agricole sur 100 ha qui comprend un premier programme de 50 ha et une zone d’extension de 50 ha.
Il s’agit d’une culture maraîchère avec une protection de l’environnement et une maîtrise complète de l’eau par le système d’irrigation du goutte à goutte.

La mise en œuvre de ce projet se fera progressivement avec un module d’irrigation pour le maraîchage et un autre pour le reboisement (brise vent périphérique et inter parcellaire)

Le périmètre est une structure agricole de production dont les infrastructures techniques comprennent notamment :

§ Un canal avec digue de 4 Km pour la protection du périmètre.

§ Une station de pompage avec un abri et un réseau d’irrigation de 50 ha.

§ Un canal d’amenée d’eau d’un kilomètre à partir du lac de Guiers.

§ Un bâtiment d’exploitation pour ranger le matériel.

§ Des bâtiments d’exploitation qui seront composés d’un magasin de stockage des intrans (engrais, produits phyto), d’un magasin de stockage des produits d’exploitation et d’un bureau.

§ D’un abri pour un groupe électrogène.

§ D’un atelier mécanique.

 

Les infrastructures d’irrigation sont constituées notamment de :

§ Une station de pompage (groupe moteur et pompe, éléments de filtration).

§ L’abri et la station de pompage.

Le réseau d’irrigation constitué de la canalisation principale et secondaire en PVC enterré et du réseau de goutteurs.

Les équipements permettront à la fois de faire les travaux de l’exploitation agricole et des travaux en prestation pour les paysans de la région.

Ils comprennent :

§ 2 tracteurs de 130 à 150cv équipés d’offset, de maxiculteur, de billonneuse, de silloneuse, de semoir engrais, d’un broyeur et d’une remorque.

§ Un pulvérisateur porté de 1000 l de capacité

§ 2 camionnettes 4x4

§ 2 camions de 15 t

§ Un fourgon de 4x4

§ Un camion citerne

§ Un buldozer

§ Une pelle mécanique

§ Un camion citerne

§ Un buldozer

§ Une pelle mécanique

§ Un camion porte char et une benne céréalière

§ Un camion de dépannage

§ Un lot de petit matériel comprenant des pulvérisateurs, des brouettes, des pelles, des houes

§ De l’outillage d’atelier

4 juillet 2005

Fiche synoptique et bureau du projet

 

1. Fiche synoptique

Projet de production agricole et de prestation de service.

Ce projet est localisé au Sénégal dans la Sous préfecture de Ross Béthio (Département de Dagana)

- Région de Saint Louis

- Village de Ngnith

Prestations :

- Tomate industrielle

- Arachide de bouche

- Melons

- Patate douce

- Gombo et piment

- Reboisement

Emprunt : 362.500.000F CFA

 

2. Bureau du projet

Président: SORY CAMARA

Vice président
MAMA BA

Trésorier général
FATOUMATA CAMARA

Secrétaire chargé des exportations et de la communication
FABRICE GUIGONNAT

Secrétaire chargé des travaux
CHUKHOU CAMARA

Secrétaire chargé de la commercialisation
MAGAYE THIAM

Contact: Courriel

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